Que faire en cas de décès ?

Avant toutes choses: les rituels du lavage, le médecin légiste constate le décès et la première chose à faire est de contacter les pompes funèbres Islamiques de votre choix, les plus proches, qui eux s’occupent de tout ce qui est administratifs ainsi que de la toilette du défunt et kafan, si le défunt n’a cité personne dans son testament, nous proposons des laveurs et laveuses qui ont été formés par notre institution selon la sounna prophétique Al hamdulillah , sinon priorité aux personnes de la famille qui ont acquis la science du lavage.

Agir rapidement est essentiel

Dès qu’une personne décède, il est crucial d’agir rapidement. Cela témoigne non seulement du respect envers le défunt, mais découle également de la tradition islamique de procéder à l’enterrement du corps le plus tôt possible, de préférence avant le coucher du soleil du jour même du décès ou dans les 24 heures suivant le décès. Selon la foi islamique, il est considéré que le défunt souffre tant que son corps n’est pas enterré, car il demeure encore parmi les vivants..

il faut demander une dérogation auprès de la municipalité. Une fois cette dérogation obtenue, il est possible de procéder à l’inhumation islamique dans les 24 heures.

Le rituel du ghusl – lavage rituel du corps

Conforme la tradition musulmane, la réalisation d’un rituel de lavage rituel du corps revêt une grande importance.

En effet, le Coran stipule que tout ce qui est décédé est considéré comme impur. Pour cette raison, le corps subit un lavage rituel après le décès, connu sous le nom de « ghusl ». Ce rituel est effectué par des membres de la famille proche ou des personnes spécialement formées qui sont familières avec les prescriptions islamiques. Au cours de ce rituel solennel, le corps du défunt est lavé trois fois. Cela se fait dans un espace dédié dans une mosquée ou un centre funéraire. Le lavage est effectué avec le plus grand soin, tandis que des prières sont récitées pour demander le pardon des péchés. C’est un moment empreint de compassion et de grâce, où le défunt est traité avec la plus grande dignité qui soit.

Le kafan – Le linceul funéraire

Après avoir été lavé, le corps est enveloppé dans un simple linceul funéraire blanc, appelé « kafan ». Ce linceul symbolise l’humilité de l’homme devant Allah, car tout le monde, quelle que soit sa condition ou sa richesse, est enterré de la même manière. Il rappelle que nous sommes tous égaux devant Allah et que nos biens terrestres ne nous accompagnent pas dans l’au-delà.

Salaat al-Janaza – La prière funéraire

La Salaat al-Janaza, la prière funéraire commune, est récitée en faveur du défunt. Cette prière est de préférence effectuée dans un lieu public, tel qu’une mosquée, et est assistée par la communauté musulmane. Le but de cette prière est de demander des bénédictions pour le défunt et de prier pour leur âme dans l’au-delà. La prière est également un signe de solidarité et de soutien de la communauté musulmane envers les proches du défunt.

Cérémonie funéraire

Après la prière funéraire, le corps du défunt est conduit vers le cimetière islamique choisi pour l’enterrement islamique. Il est courant que des membres de la famille, des amis et des membres de la communauté soient présents aux funérailles pour dire adieu et accompagner le défunt vers sa dernière demeure. Le défunt est couché sur le côté droit, le visage tourné vers La Mecque, la ville sainte. La cérémonie funéraire est empreinte d’émotion et de spiritualité, car les proches voient leur bien-aimé pour la dernière fois dans cette vie terrestre.

En Belgique vous avez le choix entre des funérailles islamiques en Belgique ou d’être enterré dans le pays d’origine. En effet, les tombes dans le pays d’origine ne sont généralement pas déplacées, offrant ainsi au défunt un repos éternel. Cependant, l’enterrement dans le pays d’origine peut prendre un peu plus de temps car le corps doit d’abord être rapatrié.

En Belgique , le repos éternel ne peut pas toujours être garanti car la règle ici est que les tombes sont reprises au bout de vingt cinq ans ou cinquante ans .

Période de deuil et commémoration

Après les funérailles islamiques, les invités se rendent généralement à la maison du défunt pour soutenir les proches. Pour les musulmans, il est courant de faire le deuil pendant trois jours

Une veuve devra faire le deuil pendant quatre mois et dix jours après le décès de son mari.

Une caractéristique de la période de deuil dans l’islam est une certaine retenue : la conscience que c’est Allah qui donne et reprend la vie, et que bien que le chagrin soit autorisé, il ne doit pas être exprimé bruyamment.

Cela découle de la croyance que le défunt peut tout percevoir, et trop d’expression de chagrin pourrait éventuellement peser sur leur âme.
Après les funérailles islamiques, une période de deuil commence pour les proches. Il est essentiel de soutenir et de réconforter la famille pendant cette période difficile. Pendant cette période

Dans l’islam, nous croyons que la mort n’est qu’une transition vers la vie éternelle dans l’au-delà. C’est là que les justes sont récompensés par une vie éternelle au paradis, un lieu de paix et de bonheur éternels. Les prières pour le défunt peuvent aider leurs âmes dans leur voyage vers l’au-delà. C’est aussi un moment où les musulmans prennent conscience de l’éphémérité de la vie terrestre et sont encouragés à faire de bonnes actions, à renforcer leur relation avec Allah et à se rapprocher de Lui.

Qu’Allah ait pitié du défunt et accepte leur âme dans Sa miséricorde infinie. Et qu’Il accorde aux proches la force et la patience en cette période difficile.